Dangers?


1) Les Recherches et Leurs Résultats

     

COMOBIO:

 

       Comobio ou communications mobiles et biologie, fut une recherche débutée en 1999 et terminée en 2002 par des scientifiques français du RNTP (Réseau National de Recherches en Télécommunications) et majoritairement financée par des entreprises de télécommunication telles que France Télécom, Bouygues Télécom, Sagem et Alcatel.  Le but de cette étude étant d'éclaircir les dangers biologiques que pouvaient amener les téléphones mobiles, de multiples expériences ont été réalisées sur des rongeurs tels que des rats. Sur les rats exposés à des ondes électromagnétiques du type ondes téléphoniques émises par les téléphones mobiles, aucun changement de la capacité à apprendre ou à mémoriser n'a été constaté; cependant les ondes seraient la cause de fortes migraines. Chez les rats soumis à une présence d'ondes électromagnétiques, leur barrière hémato-encéphalique (filtre entre le sang et le tissu cérébral, cette barrière empêche les protéines de passer permettant ainsi la régulation stricte du milieu dans lequel baignent les neurones) est endommagée provoquant des inflammations localisées, qui se traduisent par des crises de migraine.

 

 ETUDE DE PIERRE AUBIREAU:

 

    Le scientifique Pierre Aubireau a mené une étude sur des rats mis en présence d'ondes électromagnétiques (type ondes émises par les téléphones mobiles). Il en a conclu que ces ondes pénètrent la tête et qu'environ la moitié des ondes émises est absorbée par la peau.  Au niveau du cerveau, les ondes de portables rendent perméable la membrane protectrice qui empêche les substances toxiques ou les virus d'atteindre le cerveau.

 

ECOLE DE MEDECINE DE WASHINGTON:

 

    L'école de médecine de Washignton a étudié les conséquences que pouvaient amener les ondes de portable sur des rats.  80 rats de laboratoire ont été mis en présence de portables en communication pendant quatre heures par jour. Au bout de deux ans aucun changement chez le rat n'a été constaté, et il a été conclu que les ondes de portables ne sont pas cancérigènes. Cependant il a été affirmé que la communication téléphonique au volant augmente le risque d'accident de la route.

 

BIOINITIATIVE WORKING GROUP:

 

    Bioinitiative Working Group est un organisme regroupant des professionnels de la santé publique et des chercheurs du monde entier.  Depuis quelques années plusieurs rapports on étés publiés mettant en évidence un danger apporté par les ondes électromagnétiques.  Leur dernier rapport datant d'aout 2007, concerne les téléphones mobiles et les lignes électriques.  Une forte exposition à un champ électromagnétique (créé par une ligne électrique ou des portables) augmente les chances d'un développement d'une leucémie chez les enfants ou d'un cancer quelconque chez les adultes. Ces rayonnements non-ionisants perturbent le système immunitaire et sont la cause de stress ( le champ magnétique augmente la synthèse de protéines de stress ), de neurinomes ( tumeur du cerveau ), de leucémies ( maladies sanguines ), et d'autres maladies.

    

INTERPHONE:

 

    Interphone est la plus grande étude internationale jamais menée au sujet des ondes électromagnétiques. Leur problématique est de déterminer l'existence ou non du rapport téléphone portable-tumeur du cerveau.  Cette étude, lancée en 2000 dans 13 pays (dont la France) sur des millions d'utilisateurs, est coordonnée par une section de l'OMS : le CIRC, Centre International de Recherche sur le Cancer. Le rapport d'Interphone était prévu pour 2005 et à ce jour, il a plusieurs années de retard (maintenant attendu pour l'automne 2009). Les 37 scientifiques qui y  participent restent divisés face à l'interprétation des résultats.  La conclusion partielle publiée depuis très peu, constate une augmentation significative du risque de développer un cancer du cerveau et le risque de développer un gliome (sorte de cancer du cerveau) est deux fois plus élevé pour les utilisateurs de plus de 10 ans de téléphones mobiles. Un rapport entre le côté de la tête où apparaîtrait la tumeur et le côté de la tête avec lequel nous téléphonons aurait été établi.  Les scientifiques d'Interphone déconseillent l'utilisation du mobile pour les enfants, et conseillent l'utilisation d'une oreillette (kit main libre).

 THYRO 2000:

 

    L’étude THYRO 2000  soutenue financièrement par l’Inserm ( en France )  a été menée par 40 médecins français du travail sur 80 000 personnes des pays de l'est étant exposées aux REMP ( type d'ondes de très basse fréquence qu' émettent les ordinateurs et télévisions ). Elle a recensé au total  5 590 personnes ( environs 7% )  souffrant de troubles de fonctionnement de la thyroïde.

Ces résultats présentent une hausse trés anormale à la moyenne.

 

ETUDE COMPLEMENTAIRE AMERICANO- DANOISE:

 

    Cette étude a été réalisée sur 13 159 enfants danois âgés de 7 ans.

D'après celle-ci, l'exposition aux ondes électromagnétiques durant l' enfance augmenterait de 80% les chances d'être atteint de troubles comportementaux, dont l' hyperactivité. Une étude adjacente confirme un danger similaire pour le foetus durant la grossesse.  Des chercheurs de l'université de Porto Allegre (Portugal) ont également démontré que le cerveau d'un enfant absorbe 60% du rayonnement de plus que celui d'un adulte.

Les enfants semblent donc constituer un public beaucoup plus sensible vis-à-vis des ondes électromagnétiques. D'autant plus que leur cerveau étant en cours de formation, la moindre agression extérieure peut avoir des conséquences importantes sur leur développement, comme le rappelle le professeur Arold Dwight de NAU ( Northern Arizona University ).

 

 

RESULTAT D' UNE ETUDE INDIVIDUELLE MENEE PAR LE SCIENTIFIQUE G.BRADE :

 

     Le scientifique suédois G.BRADE ainsi que nombre de ses confrères sont partis de la constatation d'un fait de société pour mener une étude sur la possibilité d'une éventuelle addiction au portable :  

" Si vous regardez autour de vous, vous verrez rapidement que c'est le seul outil électronique que l'on a en permanence avec soi et pas forcément par nécessité,  mais par besoin. C'est comme une drogue que l'on ne peut éviter et cela à tout âge.  Il n'est (malheureusement) plus choquant depuis bien longtemps d'avoir son portable allumé en pleine réunion et même maintenant en cours pour les plus jeunes. On est même à la limite de décrocher dans des circonstances inappropriées.  De plus, on a tendance à résumer un objet par génération ou encore par le temps de sa démocratisation, or le mobile n'a mis qu'un tiers de génération à se développer et à rentrer dans les moeurs, cela est exceptionnel."

Serait-ce donc dû à une habile campagne marketing ou à une dépendance?

Avant même cette étude, un certain nombre de spécialistes constataient en effet déjà la multiplication des conduites addictives au portable, tout particulièrement chez les adolescents. Nous n'avons malheureusement pas pu trouver quel fut le protocole de cette étude.

L' étude en a conclu que cette addiction était bien réelle et qu'elle semblait avoir des répercussions sur l' équilibre comportemental des individus concernés ( trouble du sommeil, comportement agressif ou semi agressif, irritabilité, conduite à risque ) . 

 

 

ETUDES REALISEES SUR LES TELEVISIONS ET ORDINATEURS:

 

     Ces recherches ont étés menées sur des écrans de fréquence beaucoup plus élevées que ceux actuels.

    En 1984, les professeurs Johansson et Aronsson (Suèdois) ont démontré qu'après 4 heures passées devant un écran (téléviseur ou ordinateur) le sujet créé plus d'hormones de stress. Ces travaux ont été publiés par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1987.

    En 1986, le professeur Mikolajczyk (Polonais) démontra que le personnel féminin de la compagnie aérienne polonaise "LOT" exposé aux ondes électromagnétiques des terminaux d'ordinateurs souffrait d'un accroissement de 125% de fausses couches comparé au personnel féminin non exposé aux rayonnements des écrans d'ordinateurs.

    En 1988 le magazine français "Le Point" publia un article sur les travaux du Dr. Marilyn Goldhaber, de l'Institut Kaiser Permanente en Californie. Dans sa recherche, elle suivit 1 783 femmes pendant 3 ans et constata une augmentation de 100% de fausses couches chez celles qui passaient plus de 20 heures par semaine devant un écran d'ordinateur ou de télévision. De plus leurs enfants souffraient de 40% de défauts génétiques de plus que la moyenne. 

    En août 1998, un groupe de chercheurs américains de l'Institut National de l'Environnement et de la Santé (NIEH en anglais ) étudia les effets des champs électromagnétiques de très basse fréquence ( entre 50 et 60 Hz ) sur la santé, sur demande du Congrès Américain. Ils en ont conclu que ces ondes de basse fréquence sont cancérigènes pour l'homme.

 

RECHERCHE ISRAELIENNE:

 

    Dans le cadre d'un programme de recherche dirigé par l'OMS ( l'Organisme Mondial de la Santé ) des scientifiques Israéliens ont mené une étude sur le cancer des glandes salivaires qui pouvait être amené par les ondes électromagnétiques des téléphones mobiles. Cette étude a été réalisée auprès de 460 patients atteints de ce cancer (diagnostiqués entre 2001 et 2003), et de 1 266 personnes en bonne santé. Ils ont conclu que ces ondes augmentent le risque de développer un cancer des glandes salivaires chez les utilisateurs réguliers de téléphones mobiles dû à la proximité de l'appareil avec l'oreille interne. Ce risque est d'autant plus augmenté si l'utilisateur téléphone toujours avec le même côté de la tête et en milieu urbain ( voir " I) 2) Localisation et Danger " ).

 

 

 ETUDE ANGLAISE

 

    La plus grosse étude jamais financée publiquement au Royaume-Uni sur les lignes électriques et le cancer chez les enfants, a révélé que les enfants en dessous de 15 ans vivant à moins de 100 mètres des lignes électriques ont près de deux fois plus de risque de développer une leucémie. Les enfants âgés entre 0 et 5 ans étant encore plus vulnérables, le risque est potentiellement encore plus important pour eux.

    Ce résultat provient d'une étude du Groupe de Recherche sur les Cancers Infantiles d'Oxford, dirigée par Gerald Draper, qui a analysé et comparé 33 années de données ( de 1962 à 1995 ) sur 35 000 enfants diagnostiqués du cancer, avec leur distance par rapport aux lignes de transmissions électriques les plus proches. Ces dernières découvertes de l'étude de Draper d'un effet des lignes électriques sur la leucémie infantile font suite aux études internationalement reconnues affirmant que le risque de leucémie infantile est doublé par l'exposition à des champs magnétiques supérieurs à 0.4 microtesla ( unité mesurant le "phénomène d'induction électromagnétique" ), consistant en la mesure de la variabilité du champs électromagnétique aux bornes d'un conducteur électrique : plus "la capacité de variabilité" d' un même champs électromagnétique est grande, plus celui ci est puissant).

                                       

Résumé des dangers encourus prouvés par ces études:

 

 

A court terme :

  • Dépression;
  • Stress;
  • Maux de tête;
     
  • Perturbation de production de la Mélatonine (hormone du sommeil) causant des troubles du sommeil;
     
  • Irritabilité;
     
  • Vertiges et chutes;
     
  • Pertes de concentration;
     
  • Troubles cardiaques et de tension;
     
  • Troubles des rythmes du cerveau, des yeux, et des oreilles.


 

 

A plus ou moins long terme :

  • Cancers du cerveau ( gliomes ...);
     
  • Cancer du sang ( leucémies ...);
     
  • Cancer du système lymphatique (système immunitaire );
  • Cancer des glandes salivaires;
     
  • Interruptions de grossesse;
  • Perte d’étanchéité de la barrière hémato-encéphalique (membrane séparant le sang du cerveau );
  • Altérations non réversibles de l’ADN.